Proverbe allemand

La promesse a des jambes ; seul le don a des mains.

Une femme ivre est une porte ouverte.

Qu'un chien aboie et la meute le suit.

A des oreilles sourdes, il n'est pas bon de prêcher.

Quittez le monde avant qu'il ne vous quitte.

Point de diadème qui guérisse la migraine.

La gourmandise vide les poches.

Dans le besoin, le diable mange des mouches.

Quand le vautour meurt, la poule ne pleure pas.

Les jeunes filles sont des raisins frais et les vieilles filles des raisins secs.

En ne prêtant pas, on perd des amis ; en prêtant, on gagne des ennemis.

Une haie de séparation garde verte l'amitié.

L'oiseau chante comme le lui permet son bec.

Qui s'est brûlé la langue n'oublie plus de souffler sur sa soupe.

Vous avez beau cacher la queue d'un âne, il montrera toujours ses oreilles.

La femme, comme la lune, brille d'un éclat emprunté.

L'amour est borgne, la haine est aveugle.

Quand on aura tout balayé, on saura ce qu'il y a derrière le poêle.

La vérité engendre la haine.

Quand le loup enseigne aux oies leurs prières, il les croque pour ses honoraires.

Qui réforme souvent déforme.

Le vin fait surnager les secrets.

Ne triomphe pas avant d'avoir franchi le fossé.

Plus il y a de bergers, moins bien gardé est le troupeau.

Ce que je ne sais pas ne m'irrite pas.

La beauté est la nourriture de l'oeil et la tristesse de l'âme.

Dieu règne au ciel, et l'argent sur la terre.

Ce qu'on ne peut pas tenir, il faut le laisser pourrir.

Le plus lourd bagage pour un voyageur, c'est une bourse vide.

Le prince cueille un fruit et les valets coupent l'arbre.

D'un dissipateur il y a peu à hériter.

Le travail du matin vaut de l'or.

Toutes sortes de gens disent la vérité : les sots, les enfants et les ivrognes.

Nul n'est plus chanceux que celui qui croit à sa chance.

Le feu de bois vert donne plus de fumée que de chaleur.

Une poignée de chance vaut mieux qu'un sac plein de sagesse.

Qui écrit des lettres d'amour doit avoir les mains moites.

Qui baigne ses mains dans le sang les lavera dans les larmes.

Critiquer l'Etat, c'est ton droit ; mais n'oublie pas que l'Etat, c'est toi !

Soldats dans la paix sont comme poêles en été.

Toute notre vie consiste à apprendre et à oublier.

Méchanceté s'apprend sans maître.

Prince qui n'a pas d'oreilles pour écouter n'a pas de tête pour gouverner.

La demande est chaude, le merci est froid.

Celui qui ne punit pas le mal, l'invite.

Qui trop haut prend le ton, n'achèvera pas la chanson.

Où la femme règne, le diable est premier ministre.

Mieux vaut pas de cuillère que pas de soupe.

Un homme porte son âge dans ses os, une femme sur son visage.

Qui souffle sur le feu a des étincelles dans les yeux.

Les savants font l'almanach et Dieu fait le temps.

Une femme et un poêle ne doivent pas bouger de la maison.

La jeunesse croit beaucoup de choses qui sont fausses ; la vieillesse doute de beaucoup de choses qui sont vraies.

Le cuisinier doit avoir la langue de son maître.

Les mouches maigres n'en piquent que plus fort.

Qui cultive les oignons n'en sent pas l'odeur.

Ce qui te déplait en moi amende-le en toi.

Trois choses entrent dans une maison sans se faire annoncer : les dettes, la vieillesse et la mort.

Le clocher est un doigt qui nous montre le ciel.

Le chat ne renonce pas à prendre des souris.

Les grands arbres donnent plus d'ombre que de fruit.

L'amour et la haine sont des parents consanguins.

A la fourche, on reconnaît le paysan, au bec l'avocat.

Un bon soldat ne doit penser qu'à trois choses : 1 au roi ; 2 à Dieu ; 3 à rien.

Ce qui nous manque nous instruit.

Le diable est le prince du lendemain.

Quand les baies sont mûres, elles tombent plus souvent dans la boue que sur des pétales de roses.

Chacun est à soi-même le prochain.

Les yeux se fient à eux-mêmes, les oreilles se fient à autrui.

A tas de blé, le rat s'y met ; et à tas d'argent, les procès.

Mari qui frappe sa femme frappe sa main gauche de la droite.

Habitude du berceau dure jusqu'au tombeau.

La jeunesse est une ivresse sans vin et la vieillesse un vin sans ivresse.

Qui parle beaucoup à table a encore faim en se levant.

Mieux vaut un paysan en bonne santé qu'un empereur malade.

Mieux vaut la dictature du fer que l'anarchie de l'or.

Heureux celui qui oublie ce qu'on ne peut plus changer.

L'enclume ne se met pas en peine des coups.

On ne bâtit rien avec des pétales de roses.

Quand l'arbre est déraciné, chacun vient à la ramée.

Le besoin apprend à prier.

Qui sème la discorde est pourvoyeur du diable.

Celui dont la maison est de verre doit se garder de jeter des pierres aux autres.

Qui a peur des étincelles ne devient pas forgeron.

Agir dans la colère, c'est s'embarquer dans la tempête.

Qui creuse une fosse pour les autres y tombe.

Les médecins purgent les corps ; les théologiens, la conscience, et les gens de loi, la bourse.

Aucun vernis à ongle ne rajeunit les vieilles mains.

On attrape les lièvres avec des chiens, les femmes avec de l'argent et les sots avec des louanges.

Le blé et la reconnaissance ne poussent qu'en bonne terre.

La vérité est aux oreilles ce que la fumée est aux yeux et le vinaigre aux dents.

Mieux vaut s'asseoir avec le hibou que voler avec le faucon.

Il faut manger comme un homme en bonne santé et boire comme un malade.

L'avare est un cheval chargé de vin et qui boit de l'eau en chemin.

Celui qui a le choix a aussi le tourment.

Trois choses sont fugitives : l'écho, l'arc-en-ciel, la beauté des femmes.

Le meilleur charpentier est celui qui fait moins de copeaux.

Qui veut vendre un cheval aveugle en vante les pattes.

Beaucoup de cuisiniers gâtent la bouillie.

Où règne la femme, le diable est premier ministre.

La véritable amitié ne gèle pas en hiver.

Même en mangeant de l'avoine, l'âne rêve de chardons.

Au pays des boiteux chacun pense qu'il marche droit.

C'est aussi un art que d'être fou de temps en temps.

La joie est suspendue à des épines.

Il est bon de nager près du bateau.

De ce qui arrive au maître, le serviteur reçoit aussi sa part.

L'éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu'elle s'exprime.

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