Proverbe français

Où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir, alors moi je ne me gêne pas.

Ne remets pas à demain ce que tu peux faire le jour même.

Il ne faut pas louer le gué avant de l'avoir passé.

L'indifférence est le commencement de l'échec.

A la cour du roi, chacun y est pour soi.

Si la fortune vient en dormant, le blé ne lève qu'en labourant.

Acheter est meilleur marché que demander.

La barbe de l'héritier pousse plus vite que les ongles du mort.

Ami au prendre, ennemi au rendre.

Il faut prendre la balle au bond.

L'argent est un remède à tout mal, hormis à l'avarice.

Si les chats gardent les chèvres, qui attrapera les souris ?

L'arbre tombe toujours du côté où il penche.

Mère trop piteuse fait sa famille teigneuse.

Mardi gras ne t'en va pas ! Je ferai des crêpes et t'en mangeras !

La rivière ne grossit pas sans être trouble.

L'abbé mange le couvent.

Qui n'a fait que "presque" ne doit pas être pendu.

A cheval hargneux, il faut une écurie à part.

Il n'est point de bonheur sans nuage.

L'orgueil amène l'écrasement.

Ne donne pas au loup la brebis à garder.

Les branches des arbres trop chargés rompent.

Il ne faut pas puiser au ruisseau quand on ne peut puiser à la source.

Les mots ne se battent sur le papier.

La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains.

A la fin le renard sera moine.

Mieux vaut condamnation de médecin que de juge.

Un homme averti en vaut deux.

A force de mal, tout ira bien.

Nous sommes tous parents en Adam.

Méfie-toi des femmes par-devant, des mules par-derrière, et des moines de tous les côtés.

Un bon ami vaut mieux que cent parents.

Qui ne fait pas quand il peut ne fait pas quand il veut.

La colère est aveugle.

Femme qui prend, se vend ; Femme qui donne, s'abandonne.

Ce qui est bon à prendre est bon à rendre.

Plus le singe s'élève, plus il montre son cul pelé.

Il faut vieillir ou mourir jeune.

Est heureux qui croit l'être.

La fortune est aveugle.

Tous les doigts de la main ne se ressemblent pas.

Où le loup trouve un agneau, il y en cherche un nouveau.

Les corbeaux entre eux ne se crèvent pas les yeux.

Tout homme abrite en lui une bête sauvage.

La manière fait tout.

Qui va à noce sans prier s'en revient sans dîner.

Qui mal cherche, mal trouve.

Les pots fêlés sont ceux qui durent le plus.

Donner l'aumône n'appauvrit personne.

Plus le clocher est élevé, plus la sonnerie est haute.

Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés.

La femme fait oublier ses défauts et peut aller partout la tête haute, si elle est honnête de corps.

Il ne faut pas parler de corde devant un pendu.

D'un veau on espère un boeuf, et d'une poule un oeuf.

La plus méchante roue crie le plus.

A colombe saoule, les cerises sont amères.

Le coeur mène où il va.

Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée.

Rien ne vieillit plus vite qu'un bienfait.

Mieux vaut acheter qu'emprunter.

Jeune gouvernement suit le vent.

Il ne faut pas croire qui promet la lune.

Chose promise, chose due.

La barbe ne fait pas l'homme.

En faisant le mal ne t'attends pas au bien.

On ne saurait faire le feu si bas que la fumée n'en sorte.

Qui manie le miel s'en lèche les doigts.

Jamais homme ne gagne qui plaide à son maître.

A quelque chose malheur est bon.

Il ne faut pas délibérer pour faire le bien.

L'ignorance de la loi n'excuse personne.

Plus on est de fous, plus on rit.

L'eau fait pleurer, le vin chanter.

L'épée use le fourreau.

Le hasard souvent fait plus que la science.

Trop boire noie la mémoire.

Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.

Ce que l'on garde pourrit, ce que l'on donne fleurit.

On ne doit pas avoir d'un pêché deux pénitences.

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

C'est obliger deux fois qu'obliger promptement.

C'est un vilain oiseau que celui celui qui salit son nid.

A pauvres, enfants sont richesses.

Les larmes valent mieux que le rire, car l'adversité améliore le coeur.

Les bons livres font les bons clercs.

Il est vertueux, celui qui rougit quand il a tort.

L'avare crierait famine sur un tas de blé.

Nécessité n'a pas de loi.

Abondance de biens ne nuit pas.

On n'a jamais vu chèvre morte de faim.

Il ne faut pas enfermer le loup dans la bergerie.

Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Petit présent trop attendu n'est point donné mais bien vendu.

Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs.

Il vaut mieux arriver en retard qu'arriver en corbillard.

Qui se croit malheureux en prend vite l'habitude.

A qui veut se venger, trop souvent il en coûte.

Il faut estimer ce que l'homme fait, non pas ce qu'il peut faire.

Dieu mesure le froid à la brebis tondue.

Ce sont les petites pluies qui gâtent les grands chemins.

Mauvais accord vaut mieux que bon procès.

Il faut toujours avoir les moyens de ses ambitions.

Au jeu d'échecs, les fous sont les plus près du roi.

Quand Dieu donne le mal, il donne aussi le remède.

Pour vivre longtemps, il faut être vieux de bonne heure.

Confession faite par force ne vaut rien.

Pâques longtemps désirées sont en un jour tôt passées.

On sait qui l'on quitte, on ne sait pas qui l'on prend.

Rien ne sert d'avoir raison, si on a raison tout seul.

De toutes les douleurs, on ne peut faire qu'une mort.

A force de mal aller, tout ira bien.

Qui attend les souliers d'un mort risque d'aller pieds nus.

Il faut séparer le bon grain de l'ivraie.

Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups.

De bois noué courent grandes vendanges.

L'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue.

Il ne sort du sac que ce qu'il y a dedans.

Il n'y a pas de fumée sans feu.

On est assez riche quand on a le nécessaire.

Chat échaudé craint l'eau froide.

Les mauvais couteaux coupent les doigts et laissent le bois.

Ami de chacun, ami d'aucun.

Tous vont au convoi du mort et chacun pleure son deuil.

Quand la pauvreté entre par la porte, l'amour s'en va par la fenêtre.

Le bonheur fuit celui qui le cherche.

Qui rit guérit.

A chemin trop battu, il ne croît jamais d'herbe.

La sauce vaut mieux que le poisson.

Un coup de langue est pire qu'un coup de lance.

Qui a fait la guerre, fasse la paix.

A chacun, sa chacune.

Mieux vaut charité plein la main que biens plein le four.

Terre et ciel nous sont propices, c'est entre deux que naît le mal.

De la main à la bouche se perd souvent la soupe.

L'âge n'est fait que pour les chevaux.

Travail bien réparti ne tue pas.

Honni soit qui mal y pense.

On ne peut ménager la chèvre et le chou.

Nul ne peut faire un âne boire, si ce n'est quand il a soif.

Le moineau dans la main vaut mieux que la grue qui vole.

Quand le Français dort, le diable le berce.

A chemin battu ne croît point l'herbe.

Quand le rossignol a vu ses petits, il ne chante plus.

Toute médaille a son revers.

Les médecins et les maréchaux tuent les gens et les chevaux.

L'école de la vie n'a point de vacances.

Il n'est si bon cheval qui ne devienne rosse.

La journée bien commencée semble toujours bientôt passée.

A beau chat, beau rat.

L'homme ne vit pas seulement de pain.

Le jasmin donne l'amour à qui ne l'a et fait reverdir à qui l'a.

On ne coupe l'arbre pour avoir un fruit.

Une de perdue, dix de retrouvées.

Les ans ont beaucoup plus vu que les livres n'en ont connu.

Longueur de temps n'éteint noblesse ni franchise.

Mieux vaut maintenant un oeuf que dans le temps un boeuf.

Plaisir non partagé n'est plaisir qu'à moitié.

En la queue et en la fin gît de coutume le venin.

Ferveur de novice ne dure pas longtemps.

La vérité est au fond du verre.

A pisser contre le vent, on mouille sa chemise.

Ce que trois personnes savent est public.

Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours.

Le cheval qui traîne son lien n'est pas échappé.

Mieux vaut plier que rompre.

A conseil de fou, cloche de bois.

Mieux vaut nourrir son chat que de nourrir le rat.

Qui mal donne perd sa donne.

C'est peu de chose d'être loué de son père, de sa nourrice et de son curé.

Nulle montagne sans vallée.

Qui aime l'arbre aime la branche.

Un menteur n'est point écouté, même en disant la vérité.

Où il y a un écu, il y a un diable. Où il n'y en a pas, il y en a deux.

Porte fermée, le diable s'en va.

Long bras, protection courte.

Le temps est une lime qui travaille sans bruit.

Nul bien sans peine.

Qui épargne le méchant nuit au meilleur.

Qui paie ses dettes s'enrichit.

L'amour est aveugle, l'amour-propre l'est davantage.

Un quartier fait vendre l'autre.

Qui se ressemble s'assemble.

Au paresseux laboureur, les rats mangent le meilleur.

Le diable prend ce qu'on ôte à Dieu.

Mieux vaut être un mendiant qu'un ignorant.

Ce n'est pas le tout de se lever matin, il faut encore arriver à l'heure.

Chacun voit midi à sa porte.

Homme aime quand il veut, et femme quand elle peut.

Il faut éprouver les amis aux petites occasions et les employer aux grandes.

La foudre toujours épargne le bois tendre.

Il vaut mieux être percé d'une épée bien luisante que d'une épée rouillée.

La guérison n'est jamais si prompte que la blessure.

L'an passé est toujours meilleur.

Vieille amitié ne craint pas la rouille.

Les hommes sont de grands enfants.

Toutes les femmes sont une quand la chandelle est éteinte.

Le valet du diable fait plus qu'on ne lui demande.

Tous les basques iront au ciel : le diable lui-même n'entend rien à ce qu'ils disent.

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