Proverbe français de 401 à 601

Pauvreté n'est pas vice.

L'affliction ne guérit pas le mal.

Tout ce qui brille n'est pas or.

La crainte du gendarme est le commencement de la sagesse.

Il vaut mieux prier Dieu que ses saints.

Le plus court chemin est la ligne droite.

Quand on tire trop, on fait deux bouts.

Qui dort dîne.

A vieux comptes, nouvelles disputes.

Bois qui flambe vite ne dure pas longtemps.

Le Christ n'a pas changé le vin en eau mais l'eau en vin.

Nul ne sait ce que l'avenir nous réserve.

Laissez le coq passer le seuil, vous le verrez bientôt sur le buffet.

Deux précautions valent mieux qu'une.

Un baiser est un fruit qu'il faut cueillir sur l'arbre.

Écris comme les habiles et parle comme tout le monde.

Jamais homme sage et discret ne révèle à femme son secret.

Gouverne ta bouche selon ta bourse.

La voix du peuple est celle de Dieu.

Le silence est l'âme des choses.

La soumission désarme la colère.

Conseil sans assistance est un corps sans âme.

Force passe droit.

Quand le loup est pris, tous les chiens lui lardent les fesses.

Puisque la parole est issue du corps, elle n'y peut jamais entrer.

L'homme heureux n'a pas de chemise.

Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée.

Mieux vaut tondre l'agneau que le pourceau.

Un bon avis vaut un oeil dans la main.

Mieux vaut user des souliers que des draps.

Foule dans la rivière chasse le caïman.

Croire et ne pas croire est également périlleux.

L'argent va à l'argent.

Qui n'observe rien n'apprend rien.

Les trésoriers sont les éponges du roi.

Jugez les autres comme vous désirez être jugé.

On connaît le diable à ses griffes.

Il ne vaut pas la corde pour le pendre.

Quand l'homme perd son esprit, il perd tous ses moyens.

Il faut prendre le bénéfice avec les charges.

Amour vainc tout et argent fait tout.

Pas de roses sans épines.

Chacun sait où son soulier le blesse.

Les injures s'écrivent sur l'airain et les bienfaits sur le sable.

L'ignorant aime à nier, le savant aime à croire.

Le serpent change de peau, mais garde sa nature.

Quand une fille est mariée, tout le monde la demande.

Il n'est si bonne compagnie qui ne se sépare.

Il ne faut pas péter plus haut que son cul.

Que tu sois battu ou content, ton avocat est toujours gagnant.

Mieux vaut aimer bergères que princesses.

On n'a jamais vu une chèvre morte de faim.

La table est l'entremetteuse de l'amitié.

Qui se nourrit d'attente risque de mourir de faim.

Un barbier rase l'autre.

Il n'y a point de dette sitôt payée que le mépris.

La gourmandise tue plus de gens que l'épée.

Aux vilains matous les belles chattes.

Quand on jette deux grains de blé à un oiseau, il en prend un, et Dieu fait un épi de l'autre.

Il vaut mieux être seul qu'en mauvaise compagnie.

Quand l'avocat prête, il achète.

Bouche en coeur au sage, coeur en bouche au fou.

Pierre qui roule n'amasse pas mousse.

Il ne sort du sac que ce qu'il y a.

Cent ans de chagrins ne paient pas un sou de dettes.

Il n'y a point de plus sage abbé que celui qui a été moine.

Un bon bâilleur en fait bâiller deux.

Il faut vouloir ce qu'on ne peut empêcher.

Petite négligence accouche d'un grand mal.

La plus jolie fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a.

Bien nourrir fait dormir, et bien vivre bien mourir.

Sagesse, beauté et gentillesse ne font bouillir aucun chaudron.

Tout nouveau, tout beau.

Les chevaux courent les bénéfices et les ânes les attrapent.

Il n'y a pas de plaisir sans peine.

Il y a un commencement à tout.

Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras.

Il faut laisser passer l'orage.

La fin justifie les moyens.

Les loups ne se mangent pas entre eux.

Femme de marin, femme de chagrin.

Sagesse et grand avoir sont rarement en un manoir.

Si vous voulez savoir le prix de l'argent, essayez d'en emprunter...

Une haie entre voisins préserve l'amitié.

Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.

Il ne faut pas mépriser les petites choses.

Les étourneaux sont maigres parce qu'ils vont en troupes.

Tant crie-t-on Noël qui vient.

Pas à pas, on va loin dans un jour.

Le mal porte le repentir en queue.

Le lièvre appartient à celui qui le prend.

Pour vanter un beau jour, attends sa fin.

Le navire qui n'obéit pas au gouvernail devra bien obéir au récif.

Des soupes et des amours. Les premières sont les meilleures.

Petit à petit, l'oiseau fait son nid.

Nul ne peut servir deux maîtres.

Il ne faut jamais trembler qu'on ne voie sa tête à ses pieds.

Un fou avise bien un sage.

Vilain enrichit ne connaît parent ni ami.

Morceau avalé n'a plus de goût.

Nul pays n'a tout en partage.

Là où entre le soleil le médecin n'entre pas.

Qui a le cul pailleux a toujours peur que le feu n'y prenne.

Les apparences sont souvent trompeuses.

Chacun est le fils de ses oeuvres.

Plus l'oiseau est vieux, moins il veut se défaire de sa plume.

Bon sang ne peut mentir.

Nul n'est trop bon et peu le sont assez.

Il ne faut pas se moquer de la peine du voisin car la vôtre arrive le lendemain matin.

Donner, c'est donner ; reprendre, c'est voler.

La femme est un sujet sur lequel on s'est beaucoup étendu.

Une abeille vaut mieux que mille mouches.

Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas le soleil qu'il n'existe plus.

Il n'aime pas le bruit s'il ne le fait.

Qui prend tous les chemins arrive à mauvaise fin.

Chaque chevalier parle de ses armes.

Qui est âne et veut être cerf se connaît au saut du fossé.

Qui naît poule aime à gratter.

Nécessité n'a point de loi.

La vache la première au pré, lèche toute la rosée.

Bonne semence fait bon grain et bons arbres portent bons fruits.

Il n'est si petit buisson qui ne porte son ombre.

Qui dit un mensonge en dit cent.

Coeur blessé ne se peut aider.

On n'est jamais sali que par la boue.

La douceur du miel ne console pas de la piqûre de l'abeille.

Une bonne tête vaut mieux que cent bras.

Si tous les gens qui vivent ensemble s'aimaient, la terre brillerait comme un soleil.

Qui a honte de manger a honte de vivre.

La mouche va si souvent au lait qu'elle y demeure.

Il n'est si grand sur terre que n'abatte un coup de tonnerre.

Etre comme le bénitier, près de la porte et loin du coeur.

On ne donne rien pour rien.

Il ne faut pas juger de l'arbre par l'écorce.

A barque désespérée, Dieu fait trouver le port.

Lorsqu'un vieux fait l'amour la mort court alentour.

On ne peut rester longtemps dans la boutique d'un parfumeur sans en emporter l'odeur.

La mort assise à la porte des vieux guette les jeunes.

Ce que tu fais te fait.

Aujourd'hui à moi, demain à toi.

Epée de poltron n'a pas de pointe.

Quand le foin manque au râtelier, les chevaux se battent.

Par trop presser l'anguille, on la perd.

Peine de vilain n'est comptée pour rien.

Les voyages forment la jeunesse.

Il n'y a rien de fait tant qu'il reste quelque chose à faire.

La peine et le plaisir se suivent.

Il n'est pire eau que l'eau qui dort.

L'offenseur ne pardonne pas.

Qui donne au commun ne donne pas à un.

A femme sotte nul ne s'y frotte.

Est bien père qui nourrit.

Point n'est besoin d'aller chercher midi à quatorze heures.

Un bon renard ne mange jamais les poules de son voisin.

Le lange l'apporte, le linceul l'emportera.

L'adversité est la pierre de touche de l'amitié.

Pour butiner le miel, il ne faut pas que l'abeille reste à la ruche.

Le mal vient à cheval et le bonheur à pied.

A se cogner la tête contre les murs, il ne vient que des bosses.

Petite pluie abat grand vent.

L'honneur fleurit sur la fosse.

Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Soit heureux qui peut, il ne l'est qui veut.

Qui couche avec des chiens se lève avec des puces.

Il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

Un renard ne se laisse pas prendre deux fois à un piège.

Il n'est pas d'éternelles amours.

Les vieux amis et les vieux écus sont les meilleurs.

Qui vivra verra.

Le prix s'oublie, la qualité reste.

L'espoir fait vivre.

Il est plus facile de dire que de faire.

Ce n'est pas en mangeant moins que tu nourris ton voisin.

A bon vin ne faut point d'enseigne.

L'on ne peut cacher aiguille en sac.

L'occasion fait le larron.

Le danger dissout tous les liens.

Bouche qui rit ne blesse personne.

On prend les bêtes par les cornes et les hommes par les paroles.

On ne tisonne pas le feu avec un couteau.

Ce que femme veut, Dieu le veut.

Si le carnaval venait trois fois l'an, tous nus il mettrait les gens.

Il faut tourner le moulin lorsque souffle le vent.

Le bossu ne voit pas sa bosse.

Nous ne comptons les heures que quand elles sont perdues.

Celui qui rit toujours trompe souvent.

On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.

Dis-moi qui tu fréquentes, et je te dirais qui tu es.

La cinquième roue de la charrette gêne plus qu'elle n'aide.

Jeunesse et bon sens ne peuvent aller ensemble.

Il vaut mieux un bon reste que deux mauvais morceaux.

La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.

Poule qui chante et coq qui pond, c'est le diable à la maison.

Hirondelle volant haut, le temps sera beau ; Hirondelle volant bas, bientôt il pleuvra.

La main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit.

Le temps et l'usage rendent l'homme sage.

Toute vérité n'est pas bonne à dire.

Qui prête de l'argent sans garantie perd l'ami et l'argent.

C'est en forgeant qu'on devient forgeron.

Recevoir sans donner fait tourner l'amitié.

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