Les intérêts courent même pendant la nuit.
La femme est elle-même sa propre dot.
Celui qui cache son secret est maître de sa route.
Vous désirez d'être savant sans travail. C'est une de mille espèces de folies qu'il y a au monde.
C'est la vue du mur qui donne l'envie au bouc de se gratter.
N'attends que ruades de l'amitié d'un âne.
Femme de marin, femme de chagrin.
Le paresseux appelle chance le succès du travailleur.
Chaque ville est notre ville natale, chacun est notre parent.
Grosse Corvette, petite quéquette.
La persévérance vient à bout de tout.
Avant de mordre, vois si c'est pain ou pierre.
A qui sait comprendre, peu de mots suffisent.
Pour une passoire, ce n'est pas un défaut d'avoir des trous.
Pour connaître le chemin, interroge celui qui en vient.
Dans le monde, il y a trois sangsues : la punaise, la mouche et le brahmane.
Bâtir et doter ses filles dévastent la maison.
Qui tire la langue dans le désert ne s'arrête pas à deux pas de l'oasis.
Quand on coupe les oreilles, le cou s'inquiète.
Pas de montagne sans brouillard, pas d'homme de mérite sans calomniateurs.
Ce qui est possédé en commun est négligé en commun.
La langue est un bon bâton.
Les grands bonheurs viennent du ciel, les petits bonheurs viennent de l'effort.
Les pots fêlés sont ceux qui durent le plus.
La chèvre morte est un malheur pour le propriétaire de la chèvre ; mais que la tête de la chèvre soit mise dans la marmite n'est un malheur que pour la chèvre elle-même.
Quand tout va bien on peut compter sur les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille.
Un jour en vaut trois pour qui fait chaque chose en son temps.
On peut guérir les maladies, mais non point le destin.
La vie s'achève, mais le travail jamais.
Le nez le plus long n'est pas toujours le meilleur senteur.
On ne peut être à la fois au four et au moulin.
La véritable église est celle qui est construite au fond de l'âme.
Celui qui n'aime pas la paix ne peut combattre la guerre.
Le choix n'existe qu'entre deux choses : le gain ou la perte.
A trop parler, on en oublie de manger.
A père avare, enfant prodigue. A femme avare, galant escroc.
C'est le soulier qui sait si le bas est percé.
L'homme ne doit pas mépriser l'homme.
N'appelle pas tout le village pour faire tourner ton moulin à huile.
L'honneur est comme l'oeil : on ne joue pas avec lui.
Méfie-toi du tigre plus que du lion, et d'un âne méchant plus que du tigre.
Ne fréquentez pas ceux qui ne connaissent pas ce que vous valez.
Avec patience et crachat on fait entrer un pépin de calebasse dans le derrière d'un moustique.
Les vers silencieux percent de grands trous dans le bois.
Qui attend les souliers d'un mort risque d'aller pieds nus.
Mieux vaut manger un pain debout qu'un steak à genoux.
Une femme laide, c'est le trésor d'une maison : cela évite bien des préoccupations.
Un seul doigt ne peut attraper les puces.
Pauvreté n'est pas vice.
Qui chante, son mal enchante. Qui pleure, son mal augmente.
Il faut se taire ou dire des choses qui vaillent mieux que le silence.
Qui a le visage beau n'a pas toujours bon cerveau.
Quand vous serez dans la prospérité, ayez soin de vous y bien maintenir ; parce que vous pourriez vous en priver vous-mêmes par votre faute.
Un des plus grands mystères de l'existence est de comprendre comment le garçon qui n'était pas digne d'épouser votre fille a pu devenir le père de la plus belle petite-fille du monde.
Entre époux on ne doit pas dire la vérité, entre amis on ne doit pas mentir.
L'Italien est sage avant coup, l'Allemand sur le fait, et le Français après coup.
Quand il faut voler, l'autruche dit : "Je suis chameau". Quand il faut porter un fardeau, elle dit : "Je suis oiseau".
Qui a un toit de verre ne tire pas de pierres chez son voisin.
Il n'est si beau jour qui n'amène sa nuit.
L'impossible a plus de force que le serment.
Il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Jacques.
Plus vous laissez à vos héritiers, moins ils vous regrettent.
Humble comme un agneau, diligente comme une abeille, belle comme un oiseau de paradis, fidèle comme une tourterelle.
Un vase ne répand que ce qu'il contient.
Quand on contrôle l'argent, on contrôle les hommes.
Si ton ami est de miel, ne le mange pas tout entier.
Le bonheur fuit celui qui le cherche.
La richesse qui rentre vaut mieux que celle que le devin a annoncée.
Les arbres les plus vieux ont les fruits les plus doux.
Dieu donne la gale, mais il donne aussi des ongles pour la gratter.
Les enfants disent ce qu'ils font, les hommes ce qu'ils pensent, les vieux ce qu'ils ont vu et entendu.
Ce que beurre et whisky ne peuvent soigner est incurable.
Quand cesse la tentation, la vertu n'est pas un exploit.
Celui qui se marie se bride.
Qui s'enrichit en six mois se fait quelquefois prendre au bout de l'an.
Par la ruse, on peut prendre un lion. Par la force, pas même un grillon.
Boire est humain, donc buvons.
Le vin doux fait le plus âpre vinaigre.
Celui que frappe la foudre n'entend pas le tonnerre.
Tu sais assez si tu sais vivre.
Prêter, c'est acheter une querelle.
Celui qui frappe un chien vise son maître.
A eux sept, ils ont deux pains, et moi, le pauvre, un seul.
Un général chevronné en vaut deux.
Jamais de coup de pied de jument ne fit mal à un cheval.
Il est bon de nager près du bateau.
Les plumes décorent le paon, l'instruction l'homme.
Il ne faut pas perdre sa vie à la gagner.
L'optimisme vient de Dieu, le pessimisme est dans le cerveau de l'homme.
C'est déjà être malade que de se croire malade.
La devise d'un homme sage : peu de biens avec liberté.
La vérité ne peut être contenue dans un seul rêve.
Ce sont les petites pluies qui gâtent les grands chemins.
Peu de richesses bien ménagées durent longtemps ; mais, de grands trésors ne sont pas de durée lorsqu'on les prodigue.
La femme est une eau fraîche qui tue, une eau profonde qui noie.
Le monde est une caméra : souriez s'il vous plaît !
Il n'y a point de roses de cent jours.
La jeunesse croit beaucoup de choses qui sont fausses ; la vieillesse doute de beaucoup de choses qui sont vraies.
Le diable s'occupe de nous, et nous des autres.
Les larmes viennent plus souvent des yeux que du coeur.
Chacun voit avec ses lunettes.
Celui qui offre son dos ne doit pas se plaindre des coups qu'il endure.
Du pain en temps de paix est meilleur que du gâteau en temps de guerre.
Un cerveau plein de paresse est l'atelier du diable.
L'éloquence est la source des richesses.
Les fautes sont grandes quand l'amour est petit.
Le cri de détresse d'un seul gouverné ne vient pas à bout du tambour.
Par le chemin "Plus tard", on arrive toujours à la place "Jamais".
Tous les basques iront au ciel : le diable lui-même n'entend rien à ce qu'ils disent.
Le médecin se fait payer, qu'il ait tué la maladie ou le malade.
Qui n'est pas utile à soi-même ne peut être utile à ses amis et ses proches.
On retient l'offense, on oublie le don.
Les femmes sont des chattes qui retombent toujours sur leurs pattes.
De quatre choses nous avons plus que nous ne croyons : des péchés, des dettes, des années et des ennemis.
Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
La maison qui est bâtie au goût de tous n'aura pas de toit.
La guerre sainte la plus méritoire est celle qu'on fait à ses passions.
On ne jette pas de pierres qu'à l'arbre chargé de fruits.
L'argent est une richesse morte, les enfants sont une richesse vivante.
L'adversité est la pierre de touche de l'amitié.
Bon menteur, bon vendeur.
Le vieil éléphant sait où trouver de l'eau.
La femme qui s'entend avec son mari fait tourner la lune entre ses doigts.
Les enfants des hommes sages cuisinent avant d'avoir faim.
Les savants font l'almanach et Dieu fait le temps.
La meilleure chose que Dieu ait faite, c'est qu'un jour suive l'autre.
Nul ne skie assez doucement pour glisser sans laisser de traces.
Les pleurs poussent sur les veuves et les poux sur les veufs.
L'eau qu'on prend pour rincer une jarre suffit à remplir une cruche.
Qui se blesse soi-même ne se manque jamais.
Tant qu'on vit, on s'instruit et pourtant on meurt bête.
Ne pile pas ton mil avec une banane mûre.
Si une chanson donne la renommée dans un pays, c'est que la vertu n'en donne guère.
Celui qui porte l'idole ne l'adore pas.
La dévotion du peuple est une superstition.
Une jeune branche prend les formes qu'on lui donne.
La mère est celle qui prend le couteau par la lame.
Qui sème la discorde, travaille pour la grange du diable.
Il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages.
Mieux vaut gagner dans le commerce de la paille que perdre dans celui de l'or.
La première femme est une esclave, la deuxième une compagne, et la troisième un tyran.
L'oiseau qui vole n'a pas de maître.
On achète les bons chevaux à l'écurie.
Qui paie avec l'argent d'autrui achète force soucis.
L'eau chaude n'oublie pas qu'elle a été froide.
Les hommes sont des caisses fermées dont la clé est l'épreuve.
Mieux vaut attacher l'âne que de le chercher.
L'affliction ne guérit pas le mal.
Il n'y a pas qu'un jour, demain aussi le soleil brillera.
Un renard ne se laisse pas prendre deux fois à un piège.
L'amitié est comme la lame d'un couteau : en se retournant elle blesse son maître.
L'homme qui ne sort pas et ne visite pas dans toute son étendue la terre pleine d'une foule de merveilles est une grenouille de puits.
La langue des femmes est leur épée, et elles ne la laissent jamais rouiller.
Sans responsabilités, on se sent le corps léger.
Plus nombreux les malheurs, plus lourd en est le poids.
J'ai plein de pommes et de poires, mais je n'ai envie que de coings.
Une maison sans enfant est une tombe.
Ne soyez pas négligent ; parce qu'on ne sera pas négligent à votre égard.
La bonne renommée reste couchée, la mauvaise court les chemins.
Il ne faut pas allumer le feu avant d'avoir un client.
L'homme doit être ferme et stable, comme un rocher, et non pas léger et mobile, comme le vent.
Le plus grand amour est l'amour d'une mère, vient ensuite l'amour d'un chien, puis l'amour d'un amant.
S'il n'est pas soutenu par un tuteur, le jeune arbre se courbe facilement.
Entre soldats comme entre amis, les compliments sont superflus.
L'homme vertueux doit imiter l'arbre de santal qui, lorsqu'on abat, parfume la hache qui le frappe.
Celui qui te conseille d'agrandir la plantation ne t'aidera pas à la cultiver.
Un gouin finit par trouver sa gouine.
Un mot engendre un mot, une étincelle embrase la terre.
Le serpent change de peau, mais garde sa nature.
Si vous cherchez la source du fleuve, vous la trouverez dans les gouttes d'eau sur la mousse.
Que celui qui n'est pas content de son voisin recule sa maison.
La justice vaut mieux que l'adoration.
Le malheur peut être un pont vers le bonheur.
Après la guerre, beaucoup de héros se présentent.
Si tu as de la chance, traverse. Si tu as de la destinée, avance.
On a toujours une raison subjective de dire du mal des autres.
La richesse est une patrie pour l'exilé.
La véritable amitié ne gèle pas en hiver.
Mieux vaut louer les vertus d'un ennemi que flatter les vices d'un ami.
Mieux vaut être empalé que mal marié.
Il ne faut pas rincer la coupe de l'amitié avec du vinaigre.
Peine de vilain n'est comptée pour rien.
Il ne fait pas bon travailler quand la cigale chante.
L'abstinence et le jeun guérissent la plupart des plaintes.
L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant.
La mère punit et frappe son enfant ; mais aussitôt après, elle le couvre de baisers.
Quand les éléphants se battent, ce sont les fourmis qui meurent.
Tu dis ton secret à ton ami, mais ton ami a un ami aussi.
On n'attrape pas de lièvre avec un tambour.
Plus la montagne est haute, plus la vallée est profonde.
La plume de l'oiseau s'envole en l'air mais elle termine à terre.
Tu donnes des remèdes au malade et lui t'offre de l'argent ; toi, tu soignes son mal et lui le tien.
Une femme sans pudeur est comme un plat sans sel.
On n'attache pas son chien avec des saucisses.
Du pauvre au riche, deux mains ; du riche au pauvre, deux doigts.
Prétendre contenter ses désirs par la possession, c'est compter que l'on étouffera le feu avec de la paille.
Quand la cruche est pleine, elle renverse.
La méchanceté d'un homme fait de lui un démon, la méchanceté d'une femme fait d'elle un enfer.
On perd le crédit que donnent les richesses, à proportion qu'elles diminuent.
Venez à mon secours, grand Dieu : ma barque est si petite et la mer est si grande.